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Le Tarn

Le Tarn borde Villebrumier sur près de 3 km. Son nom proviendrait des mots ligures ‘tarnis’ ou ‘tanara’ qui auraient donné la racine ‘tan’ signifiant ‘falaise’ à laquelle s’est ajoutée le suffixe ‘ar’ qui veut dire ‘eau, rivière’. En occitan, le ‘n’ final étant muet, on prononce volontiers ‘Tar’ pour désigner la rivière qui prend sa source près du Mont Lozère, traverse de célèbres gorges et se jette dans la Garonne après 375 km de cours.

Une rivière multifonction


Le principal affluent de la Garonne est une rivière  multifonction. Depuis très longtemps, les hommes ont su capter sa force motrice, y pratiquer la pêche et y naviguer.
Au cours du XVIIIème siècle, sous l’Ancien Régime, les moulins à eau à nef vont se multiplier. L’un fonctionne à Villebrumier en aval du pont actuel et il est encore répertorié en 1810. Au XIXème siècle, se construisent des barrages avec écluses. Par exemple, la chaussée de Lamothe-Saliens  a été achevée en mai 1847 et se trouve à l’origine de la création de l’usine attenante actuelle. La mise en place de ces ouvrages a permis d’utiliser l’énergie électrique.
Dans le Tarn vit une abondante faune aquatique. En profondeur, se trouvent des invertébrés (tricopètres, éphémères), crustacés, coléoptères, diptères, odonates, mollusques… La rivière est poissonneuse et la pêche fournit de tout temps aux riverains une consommation abondante : saumons, lamproies, aloses, carpes, anguilles, perches, sandres, brochets, gardons, ablette, barbeau, chevesne, tanche, anguille…Si le silure est un nouveau venu, certaines variétés ont disparu au cours du XIXème siècle notamment à cause de la construction d’obstacles comme les écluses. Jusqu’aux années 1940, existaient des pêcheurs professionnels.
L’eau de la rivière permettait de rouir le lin et le chanvre. Dans les années cinquante, une plage recevait les baigneurs.

La navigation


Du Moyen-Âge au XIXème siècle, le Tarn a favorisé les échanges et le développement économique des régions qu’il traverse. Malgré un débit capricieux et irrégulier, malgré les inondations fréquentes et les longues périodes d’étiage, la navigation des gabarres assure le transport sur de longues distances.

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