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Monuments et Curiosités

Le Château

Peu avant 1820, Pierre Gerla fit construire le Château qui fut ensuite agrandi et embelli par la famille de Marigny notamment grâce aux faïences signées de Gaston Virebent, lauréat de l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse.  
A la fin du XIXe, Jean de Marigny et son épouse Charlotte Depeyre (fille d’un ancien Garde des Sceaux),y tenaient salon le jeudi et recevaient notables et artistes, parmi lesquels Antoine Bourdelle, le célèbre sculpteur né à Montauban, qui, à l’occasion, composait des poésies dont un recueil, intitulé «Villebrumier», figure parmi les archives du musée qui porte son nom à Paris.
Pendant la Guerre 39/45, les locaux seront réquisitionnés pour accueillir d’abord des Réfugiés, ensuite des soldats allemands en convalescence et enfin des Français Prisonniers de Guerre ou Requis de retour pour un séjour sanitaire.
De 1960 à 1990, la propriété a servi d’exploitation agricole (plantation d’arbres fruitiers notamment) tandis que le château cessait d’être entretenu. En 1989, une vente aux enchères des derniers meubles et biens contenus à l’intérieur fut organisée.
Depuis 1996, Bernard et Jeannie Laporte ont restauré l’édifice et aménagé le parc.

L'Eglise

L'église actuelle du village n'est pas la première construite à Villebrumier. Au Moyen-Age, on trouve mention de l'Eglise Notre Dame, située proche du cimetière actuel. Le 9 juin 1721, une dernière messe y fut célébrée avant d'entreprendre la démolition de l'édifice. La nouvelle église (l'actuelle) située à l'intérieur du village pouvait alors entrer en fonction. Dédiée à Saint Théodard, elle a été construite par Jean Long, charpentier et Jean Lacombe, maçon habitant tout deux à Montauban.  En 1742, son clocher qui allait s'écrouler a été démoli et remplacé par un clocher-mur en brique foraine est représentatif du style Toulousain.

 

Le Lavoir

Le lavoir a été construit en 1862 sous le second empire. Il est l'oeuvre de Louis Vedier, un artisan tonnelier, charpentier et maçon. Captant une source intarissable qui coule au pied de la colline, le lavoir est resté jusqu'aux années 60 le rendez-vous des lavandières et des habitants venant récupérer de l'eau pour leur consommation personnelle, pour les animaux ou l'arrosage.

Le pont

Durant longtemps, pour franchir le Tarn, on utilisait un bac tiré par un câble tendu au dessus des eaux manoeuvré par un passeur. En 1857 fut édifié un pont suspendu dont le passage était soumis à péage jusqu'en 1878. Durement ébranlé par la crue de 1930, le pont a été remplacé par le pont actuel long de 122m.

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